•      Les bécasseaux sont une famille d'oiseaux qui posent pas mal de problèmes aux ornithologues amateurs qui souhaitent les différencier ! Surtout lorsqu'on ne possède pas un télé-objectif super-puissant et permettant de faire de belles photos. Le bécasseau sanderling peut se différencier assez facilement de ses cousins grâce à certaines caractéristiques.

         D'abord, il possède en hiver (voir photo) un plumage très blanc, presque immaculé, sur toute la partie cou-ventre-croupion. Ensuite, pour chercher sa pitance (crustacés, mollusques...), il se déplace en bandes à toute vitesse au bord des plages, plus rapidement que les autres. Enfin, son bec est plus court que les autres bécasseaux.

         Tous ces oiseaux de bord de mer sont très agréables à observer, ils semblent paisibles la plupart du temps. La distance de sécurité nécessaire à garder pour ne pas risquer de les faire s'envoler a un inconvénient : des photos sur lesquelles l'oiseau n'occupe pas beaucoup de place, parce qu'on ne possède pas le télé-objectif cité plus haut !

     

    Le bécasseau sanderling

    Photo prise le 15 janvier 2014.


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  •      La barge noire est l'un des plus grands limicoles de France, ces oiseaux fortement liés, pour la plupart, à l'eau. Elle barbote tranquillement dans la vase, ou dans les étendues d'eau, s'immergeant souvent jusqu'au ventre, à la recherche de vers et de mollusques. Elle mange également des graines.

         En hiver elle constitue des groupes pouvant atteindre plusieurs centaines d'individus. Sa répartition en France est assez éclectique : en hiver dans les estuaires, en été sporadiquement dans le Centre et le Sud-Est, et en période migratoire sur l'ensemble du territoire mais toujours localisée.

     

    La barge à queue noire

    Photo prise le 29 août 2013 dans la Réserve Ornithologique du Teich.


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  •      Notre martin-pêcheur fait partie de ces oiseaux que beaucoup d'entre nous ont souvent aperçus, furtivement, sans jamais avoir pu les observer en détails. Ses vols horizontaux très rapides, au-dessus de l'eau, sont comme des éclairs de lumière bleue brillante. C'est un oiseau discret et assez craintif, contrairement aux idées reçues. Son cri très aigu trahit souvent sa présence. La plus belle occasion de profiter pleinement de ses atours, est de se trouver déjà en place près d'une branche sur laquelle il viendra se poser. C'était le cas lorsque j'ai pris cette photo. Et c'est ce jour-là que je me suis rendu compte à quel point c'était un bel oiseau.

        Il est présent toute l'année en France, mais supporte mal les hivers rudes. Il se nourrit de poissons, d'invertébrés et de batraciens. L'image souvent connue est celle d'un documentaire animalier montrant un martin-pêcheur pénétrant l'eau à vive allure pour repartir presque aussitôt, un poisson dans son bec. En vrai, ça va très vite, merci la technologie qui nous offre de magnifiques ralentis !

     

    Le martin-pêcheur d'Europe

    Photo prise le 29 août 2013 dans la Réserve Ornithologique du Teich.


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  •      Il n'est pas évident, même pour un ornithologue avisé, de distinguer visuellement et de loin les différentes espèces de fauvettes, notamment les femelles. Ce sont souvent (comme pour d'autres groupes comme les pouillots) les chants, les cris et les milieux naturels fréquentés qui permettront de les distinguer de manière certaine.

         La fauvette grisette est un oiseau typique des milieux dégagés parsemés de buissons et d'arbustes, de haies, de fourrés d'épineux. Elle se perche souvent au sommet d'un buisson ou d'un arbre pour exprimer ses talents vocaux. Sa voix est un peu nasillarde ou grésillante, ce qui permet de la distinguer de ses cousines. Elle se nourrit de baies et d'insectes, et est présente en France d'avril à octobre.

     

    La fauvette grisette

    Photo prise le 04 mai 2014 en Baie de Somme (Picardie).


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  •      La huppe fasciée est un oiseau relativement discret qui ne ressemble à aucune autre espèce visible en France. De la taille d'un pic, elle possède un long et mince bec qui lui permet de fouiller le sol notamment, à la recherche d'insectes, de larves ou de vers. Le plumage noir et blanc de ses ailes, lorsque celles-ci sont déployées, et la huppe qui lui a donné son nom, dressée parfois juste après l'atterrissage, constituent ses atouts beauté.

         Les vergers et les vignes constituent ses terrains de chasse préférés, mais elle s'est adaptée à la vie auprès des hommes. On peut l'apercevoir dans le parc d'une grande ville, dans un jardin, ou sur le toit d'une habitation. Elle est migratrice, et n'est donc pas visible en France durant les mois les plus froids. Son cri le plus caractéristique, qu'elle lance souvent perchée au sommet d'un arbre, se transcrit "houpoupoup".

         La huppe fasciée n'est pas facile à observer de près, car elle a la bougeotte et demeure relativement craintive. La meilleure occasion reste de la surprendre au sol, en train de fouiner à la recherche de nourriture, ne faisant pas tellement attention à la présence d'un humain immobile derrière la clôture du jardin ou du champ qu'elle a choisi. Il lui arrive aussi de se percher sur une branche au-dessus d'une route, et si le photographe est capable de stopper immédiatement sa voiture, d'attraper son appareil-photo et de tenter un cliché, il aura une chance d'obtenir une photo comme celle-ci.

     

    La huppe fasciée

    Photo prise le 09 mai 2013 sur une route du Gers.


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