•        Le canard colvert est le plus connu et le plus répandu de nos canards. Il est présent partout, et toute l'année, car il est sédentaire dans une grande partie de l'Europe. Il est très difficile de distinguer un colvert réellement sauvage de l'un des milliers de ses congénères lâchés dans la nature pour la chasse.

         Vous le connaissez, nul besoin donc de m'attarder sur sa description physique ni sur ses comportements souvent coquasses auprès de l'homme. Un point cependant qui n'est pas connu de tous les observateurs : le seul moyen d'identifier formellement un canard colvert, spécialement pour la femelle qui est très similaire à d'autres espèces de canard, est le petit ensemble de plumes appelé "miroir", d'un joli bleu-violet à bords blancs, situé au milieu plumage (voir photo) et pas toujours visible.

            Il peut vivre jusqu'à 25 ans.

     

    Le canard colvert

    Photo prise le 23 mars 2015 à Villeneuve d'Ascq (Nord).

     

    Le canard colvert

    Photo prise le 28 avril 2013, dans la Réserve Ornithologique du Teich (Gironde).


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  •      Le bihoreau gris fait partie de la grande famille des hérons, aigrettes et butors. Plus petit qu'un héron, il ressemble davantage à son cousin le blongios nain. Il est actif surtout au crépuscule et à l'aube. Il pêche de petits poissons et capture des insectes ou des grenouilles au bord de l'eau peu profonde.

         Il dort la journée, perché dans un arbre. Si l'on réussit à en observer un la journée, la plupart du temps, d'autres individus se cachent derrière les feuillages. Alors si l'observateur est patient, il peut attendre venir le soir, et il aura peut-être la chance de voir s'envoler l'ensemble du groupe.

         Le bihoreau gris est visible en France d'avril à octobre. La Brenne est une région privilégiée pour son observation, comme pour une grande partie de ses cousins. L'installation de postes d'observations facilite grandement la tâche !

     

    Le bihoreau gris

    Adulte, photo prise le 29 août 2013 dans la Réserve Ornithologique du Teich (Gironde).

     

    Le bihoreau gris

    Immature, photo prise le 22 juin 2014 dans un marais de la Brenne.


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  •      Comme de nombreuses autres espèces d'oiseaux exotiques, le faisan vénéré, originaire de Chine a été introduit en Europe pour la chasse. Mais il a fait souche, et vit désormais à l'état sauvage dans certains pays, notamment la France et la République tchèque.

         C'est un oiseau forestier, comme le faisan de Colchide, son cousin le plus répandu et le plus connu des faisans. Lors de la promenade qui m'a fait découvrir cet oiseau, j'ai d'abord pu observer 4 femelles, très semblables de loin aux femelles du faisan de Colchide. J'ai donc cru qu'il s'agissait de cet espèce. Mais lorsque j'ai aperçu le mâle, surprise ! Ce n'était certainement pas un faisan de Colchide.

         Il n'y a aucune confusion possible pour les mâles, sauf éventuellement de loin si l'on n'aperçoit que le dos de l'animal, assez semblable pour les deux espèces. La queue du faisan vénéré est la plus longue, jusqu'à deux mètres ! Il se nourrit au sol et dort perché dans les arbres.

     

    Le faisan vénéré

    Photo prise le 27 février 2015 à Wannehain (Nord).

     

    Le faisan vénéré

    Faisan de Colchide, photo prise le 18 octobre 2014 à Peronne-en-Mélantois (Nord).


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  •      Comme ses cousines la grise et la printanière, la bergeronnette des ruisseaux possède un plumage variable. On peut facilement la confondre avec la printanière, surtout de loin. Mais elle a la queue plus longue que ses cousines, et les pattes plus courtes et brun rosé au lieu de noires. Elle aussi balance sa queue d'avant en arrière, ainsi que le reste de son corps. Pas de noir sur la tête, seulement sur la bavette et sur la queue. Un autre indice permettant de l'identifier : l'espace sous-mustacien blanc (pardonnez le terme pas très joli !) qui met en valeur son sourcil de même couleur.

         Elle est facilement observable près des hommes au contact de l'eau, mais elle a une préférence pour les cours d'eau rapides au bord desquels elle construit son nid. Elle chasse de petits insectes et invertébrés. Elle est présente toute l'année en France.

     

    La bergeronnette des ruisseaux

    Photo prise le 13 juillet 2013 en Dordogne.


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  •      C'est la plus commune de nos bergeronnettes. Elle n'hésite pas à se rapprocher des humains : il est très facile de la voir dans un jardin, sur le toit d'une maison, sur un parcours de golf... Elle mange essentiellement des petits insectes, mais aussi des mollusques et des graines. Elle est présente toute l'année sur une grande partie du territoire, et elle est migratrice dans la partie Est-Nord-Est du pays.

         Comme ses cousines, elle est élégante, se déplace gracieusement avec ses pattes fines et noires, agitant sa queue de haut en bas. Ses accélérations subites (elle court aisément) pour attraper un insecte qu'elle aura repéré sont assez amusantes. Son plumage est assez variable, mais toujours dans les tons noir, blanc, gris, gris-bleu. Il existe une sous-espèce présente en Europe, la bergeronnette de Yarell, présente essentiellement sur les îles Britanniques mais également sur le continent.

     

    La bergeronnette grise

    Photo prise le 09 mai 2013 dans le Gers.

     


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