• La sage femme de Venise

    La sage-femme de Venise

     

    Comme souvent, quand je me déplace en train, et que je trouve un bon roman (d’ailleurs je les ai la plupart du temps trouvés dans les gares !), je le lis très vite, et ne vois pas le temps passer. Je ne m’arrête que lorsque je sens la nausée qui monte (je suis vite malade dans les transports).

    La couverture me plaisait, le lieu (ah Venise !) et la thématique : la première femme à avoir inventé « les cuillers d’accouchement ». Et une juive en plus ! Sur fond de racisme, de peste, d’inégalités sociales et sexuelles, une jeune femme aide tous ceux et celles qui l’appellent pour tenter de sauver, parfois in extremis, mère et enfant de la mort soudaine et si cruelle puisqu’elle survient en même temps que la vie.

    Femme amoureuse et comblée, elle risque gros en prenant de tels risques, mais n’arrive pas à refuser. Et quand un grand seigneur en pleine nuit vient la mander, elle accepte ; mais à une condition, à un prix (exorbitant) : elle veut de quoi payer la rançon de son mari prisonnier au-delà des mers…

     

    L’histoire se terminera bien, malgré la haine, les intrigues, la peste…

    J’ai beaucoup aimé le style, le rythme, le personnage de femme. Et mesuré une fois de plus ce que miracle veut dire à chaque  naissance.

    Nous avons un peu oublié cela ; comme nous avons un peu oublié les anathèmes portés aux femmes, de tout acabit : sexuels, religieux, moraux…

     

    Notre sage-femme arrive à dépasser tout cela et à rester elle-même.

    De quoi aussi faire réfléchir sur notre soi-disant modernité…

     

     


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