•  Vous connaissez ma passion pour les tumuli de Plourin victimes d’une « omerta ».

     A partir de la photo de Guy : la pierre du tumulus de Saint-Roch, je vous propose de tous partir à la recherche des tumuli de Plourin ; et plus particulièrement les membres de notre commission Recherches : Elisa, Cathy, Alice.

     Je n’écris pas ce jour d’article construit mais je vous donne des références et des bribes d’infos. A vous de faire le lien entre tout ça !

     Dans Google vous trouverez l’article du Télégramme du 6 septembre 2015 où l’archéologue Muriel Fily dit qu’ont été répertoriés 21 tumuli à Plourin.

     Puis je vous transmets l’essentiel de la description du tumulus de Saint-Roch :

     A 200m avant d’arriver à la chapelle tumulus de 40m/3m signalé par P.du Châtellier. Arasé progressivement, il fut ouvert en 1961 lors de travaux de rectification de la route par les Ponts-et-Chaussées. Une intervention de J.Briard et J.L’Helgouach permit de faire le plan du caveau et de récupérer le vase découvert.  Je vous joins la photo du vase.

     La dalle de couverture en granite mesurait 2m/1m/0,45m. A nous de vérifier si ça correspond bien à la dalle dont Guy nous a envoyé la photo.

     Les parois de la tombe étaient en tonneau. Au fond un plancher en bois reposait sur des banquettes latérales taillées dans le sous-sol arénacé.

     - Vase biconique à 2 anses de 130mm de haut, 80mm à l’ouverture, 140mm à la panse et 65mm au fond. A nous d’aller vérifier tout ça lors d’une future promenade patrimoniale au Musée de Penmarc’h !

     - Près de la tombe gisait un gros bloc de granite de 3,80m/1,20m/0,70m peut-être un menhir indicateur abattu (parcelle 504 F2)

     Bibliographie J.Briard, B.S.A.F 1961 pps 106-110.

     Et peut-être en ligne dans Gallia Préhistoire…

     Le texte que je vous ai lu, extrait d’un parcours patrimoine réalisé il y a quelques années par les habitants de Plourin, propose une version légèrement différente. Je vous envoie aussi cette page.

     Et la photo de Guy bien sûr !

     A vous, à nous de démêler tout ça.

     Et aussi de trouver tout ce qu’on peut sur le Tumulus de Rubrat et sur le Tumulus de Milinigou et ses six tombes ! etc etc

     A suivre…

     A vos recherches !

     Ah oui bien sûr ! ouvrage de référence : Jacques Briard, L’âge du bronze en France tome3, CNRS, Picard

     Muriel.

     

    Vous avez dit un tumulus, des tumuli ?Vous avez dit un tumulus, des tumuli ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                              Tumulus Saint-Roch                                                                                                    Vase biconique de Saint-Roch

     

    Vous avez dit un tumulus, des tumuli ?


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  • Les âmes vaillantes de Plourin et des environs (14 personnes et 5 enfants) se sont prêté main forte en ce lundi 24 octobre pour venir à bout de la nature luxuriante qui recouvrait un joyau.

    Après avoir enfilé bottes et gants, s’être armés de cisailles, sécateurs, tronçonneuse et autres outils, les bénévoles de l’Association Tenzoriou Ploerin (les Trésors de Plourin) sont venus à bout des ronces, lierre, orties, prunelier et fougères qui au fil des ans avaient élu domicile dans le lavoir communal et aux abords, et l’avaient entièrement recouvert. Heureusement le temps était clément en cet après-midi et pendant les trois heures de labeur acharné le soleil était au rendez-vous, même si les pieds étaient dans la boue.

    De nombreux allers-retours à la déchetterie de Keryard furent nécessaires. Puis l’un des membres de l’association eut la bonne idée de faire venir à la rescousse un tracteur familial pour évacuer la boue entremêlée de branchages. Ce qui a permis de découvrir le fond empierré du lavoir. Des petites filles en vacances ont apporté leur concours pour dégager le lavoir.

    Un témoignage reçu d’une dame qui a habité dans le coin fait état de l’existence et de la fréquentation du lavoir (et de sa source), où elle venait jouer régulièrement quand elle était enfant.

    On peut espérer que la tradition perdure… Comme celle du goûter qui a été servi à la fin du chantier.

    Pour l’instant la source n’a pas été retrouvée. Avis à tous les sourciers du coin ! Car sans elle il ne sera pas possible de remettre le lavoir en eau.

    A suivre… Pour tout contact avec l’association : muriel.catalan.rouzic@gmail.com

     

    La seconde vie du lavoir de KeriliesLa seconde vie du lavoir de Kerilies


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  •  Oui oui nous l'avons trouvée!

     Un premier tour dans les champs en passant sous de nombreux fils électriques, à se demander si on ne va pas se faire secouer (mais on ne voit pas les vaches alors...). Rien.

     Nous revenons vers la maison près de la route et du fameux pont et chouette la propriétaire est là. Elle nous explique où serait le lavoir (récent) et surtout nous dit : c'est là, vous voyez, dans le bouquet de bambous, c'est là la source!

     Et ni une ni deux on y va et notre exploratrice tous terrains tous temps toutes tenues, énergie garantie, Elisa, me précède ; il manque le coupe coupe ou la machette, il va falloir qu'on investisse là-dedans ! ; mais ça ne fait rien ; quelques coups de bottes plus tard et ça y est, la fontaine est là ! Il n'a pas plu cet été, et les tempêtes d'automne ne sont pas arrivées, mais elle est bien remplie ! sous ses lentilles d'eau presque invisible ; elle n'échappe pas au sondage!

     Je prends des photos et nous revenons vers la maison ; la dame nous attend bien sûr, elle a envie de savoir ; et nous la remercions de son aide.

    Je réalise que nous faisons bien plus que l'inventaire du patrimoine... Nous redécouvrons les trésors de bienfaits que sont les sources, nous remontons le temps, et libérons les fées emprisonnées de l'enchantement qui les retenait prisonnières...

     

    La fontaine de Pen ar Pont, dite fontaine de la Tour

     


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  • Il y a quelques années j’avais fait paraître cet article sur les fontaines dans le petit magazine de l’office de tourisme de Ploudalmézeau et sa région, office qui n’existe plus.

    Je le reprends ici car nous sommes à la recherche des fontaines de Plourin ! Et pour le moment, à part celle qui se trouve peut-être près du lavoir de Kerangof, nous avons du mal à les trouver.

    Il y a les fontaines dans les manoirs privés ; et encore ne sont-elles pas toujours « en eau ».

    Il y a une fontaine sacrée à Kergadiou, Notre Dame de Bonne nouvelle.

    Il y  a une fontaine probablement  près du lavoir de Saint-Budoc que nous allons découvrir bientôt.

    Il y en a une à Keriliès, où nous allons entreprendre le chantier de remise en état du lavoir le 24 octobre.

    Alors consultez les anciens, informez-vous, les fontaines et ceux qui sont attachés à leur glouglou, à leurs pouvoirs de guérison, à leur mémoire tout simplement, vous en seront reconnaissants !

    Muriel.

    Fontaines et lavoirs


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  • Aujourd'hui je vais parler d'un des thèmes essentiels du zéro déchet, et parmi les plus faciles à appliquer : les courses "en vrac".

    Après m'être sensibilisé à cette démarche, je suis passé au vrac quasiment du jour au lendemain pour les fruits et légumes, et pour les céréales.

    Pour les fruits et légumes, le vrac, ça paraît couler de source, on pense aux étals des marchés, et puis aux rayons de plus en plus fournis des grandes surfaces. On choisit soi-même, on met dans un sac (de préférence en papier réutilisable et recyclable, ou mieux en coton bio à durée de vie très longue : c'est le top).

    Objectif zéro déchet : le vrac

     

    Mais quand comme moi on veut manger des fruits et légumes bio, c'est à dire sans les innombrables cochonneries destructrices de la planète et de notre santé que l'on utilise dans l'agriculture conventionnelle (pesticides, herbicides, fongicides, OGM...), et qu'en plus, on a entamé une démarche "zéro déchet", alors ça devient compliqué de se fournir en grande surface.
    Les supermarchés Carrefour et Intermarché où nous allons faire une partie de nos courses régulièrement, proposent quasiment exclusivement des fruits et légumes bio emballés sous plastique !!

    Objectif zéro déchet : le vrac

    Outre le fait qu'on ne puisse pas bien voir si les produits sont en bon état, qu'on ne puisse pas les sentir, on vient se confronter à une contradiction de premier ordre : on veut manger du bio bon pour la planète et pour soi, mais on se retrouve avec des tonnes de plastique qui finiront à la poubelle, et avec des produits certes bio mais qui ont parfois parcouru des milliers de kilomètres (leur origine n'est d'ailleurs pas toujours bien indiquée) avant d'atterrir dans notre assiette (cf les pamplemousses bio d'Israël par exemple...) [Notons au passage que les grandes surfaces sont de plus en plus inventives pour proposer des fruits et légumes (non bio) déjà découpés, portionnés... tout ça soit disant pour faire gagner du temps aux consommateurs et les inciter à manger "sain"...]

    Je ne parlerai pas en détails des cahiers des charges du bio industriel comparé au bio des magasins bio, simplement je signalerai que ce dernier est bien plus restrictif et laisse une chance encore moins grande aux cochonneries destructrices dont je parlais plus haut de se retrouver dans notre corps ou dans nos sols.

    Donc j'ai banni les fruits et légumes bio de Carrefour ou Intermarché et me fournis quasi exclusivement en magasin bio. On peut sentir, toucher, soupeser, comparer (goûter, certains osent), on remplit nos sacs écolo (les sacs en papier recyclable ou les sacs en coton bio), on consomme des produits sans cochonnerie, des variétés plus anciennes et/ou inexistantes en grande surface, qui viennent de pas trop loin : de manière générale, les magasins bio proposent des produits ayant parcouru moins de kilomètres que ceux des grandes surfaces, et respectent plutôt les saisons (en général pas de fraises en hiver) mais attention, ça ne les empêche pas de proposer des pamplemousses bio d'Israël...

    Objectif zéro déchet : le vrac

    Concernant les céréales maintenant (terme générique que j'utilise pour désigner les pâtes, riz, lentilles, millet, quinoa...) Le vrac bio est de manière générale moins cher que le produit équivalent emballé : les études sur le marketing montrent que le prix représenté par les emballages et la publicité correspond jusqu'à 23 % du prix total du produit... De plus, comme les magasins se fournissent en grosses quantités, forcément les prix baissent. Les sacs en coton, bio de préférence, sont idéaux pour l'achat des céréales. Ils sont plus solides que les sacs en papier, et peuvent donc supporter des poids plus importants. Ils ne se trouent pas facilement, et vous éviterez donc l'accident classique de l'éparpillement des céréales sur le sol du magasin ou chez vous en voulant ranger les courses. De plus, les étiquettes de pesée se décollent très facilement (parfois un peu trop... attention à ne pas les perdre avant de passer à la caisse !), alors qu'avec les sacs en papier, c'est la galère...

    Objectif zéro déchet : le vrac

    Pour stocker les céréales, rien de mieux ni de plus simple que les bocaux en verre ayant contenu compotes, petits pois carottes, raviolis... Nul besoin d'acheter des bocaux tout neufs exprès pour, ils coûtent cher, ne sont pas toujours très pratiques et contiennent parfois des éléments non recyclables servant à l'étanchéité (pour stocker les céréales, inutile d'avoir un bocal qui permet de faire le vide...)
    Ces bocaux contiennent des produits transformés donc qu'on ne trouve pas en vrac, et que nous achetons donc emballés dans des bocaux en verre avec couvercle en acier : ces deux matières sont recyclables à l'infini (oui, le couvercle se met dans la poubelle ou le sac des recyclables avec les papiers et les plastiques), contrairement à toutes les autres matières d'emballage. Le verre est la matière pour le stockage : aucune odeur, ne se détériore pas, on voit ce qu'il contient (c'est joli un placard avec du riz, des pâtes, des lentilles rouges ou vertes...), très facilement lavable...

     

    Des exceptions :

    Pour la salade, les sacs en coton sont souvent trop petits, et ceux en papier vont se mouiller et se salir, et auront peu de chance d'être réutilisés. D'où la présence d'un ou deux grands sacs en plastique solides et réservés exclusivement aux salades, herbes fraîches, blettes...

    Pour le muesli croustillant ou les gâteaux, pour l'instant je préfère ne pas les acheter en vrac. Le muesli risque d'être ramolli ou congloméré (si vous avez la chance de voir l'employé remplir le bac de muesli, alors là n'hésitez pas, il sera croustillant à souhait !). Les gâteaux sont souvent très très cher, pas forcément très bon, et eux aussi peuvent subir les outrages du temps de stockage.

    Je n'ai pas encore testé les liquides en vrac tels l'huile, le vinaigre... faute d'offre dans les magasins que je fréquente.

    Je n'ai jamais vu jusqu'à présent de blé pré-cuit (que beaucoup appellent Ebly, la marque qui l'a démocratisé) présenté en vrac, je l'achète donc en emballage carton et je le transvase dans des bocaux.

    J'aime acheter de temps en temps certaines préparation types Céréales Méditerranéennes de Tipiak, en emballage carton recyclable, malheureusement portionnées dans des sachets en plastique non recyclables...


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