• Qui ne connaît pas la chanson "Alouette, gentille alouette, alouette je te plumerai..." ? Bon pour ceux qui me connaissent, vous savez que mon délire à moi, ce n'est pas de plumer les oiseaux, mais plutôt de les photographier...

    Et photographier une alouette (j'entends, obtenir une bonne photo) ce n'est pas évident. Lors de mes premiers essais, je rageais : je ne parvenais pas à me rapprocher suffisamment pour avoir des photos correctes ! J'ai cru que cet oiseau ne se laissait jamais approcher de près. Mais je me suis rendu compte que les alouettes du morbihan étaient bien moins peureuses que les alouettes du Gers !

    Bref ! Revenons au meilleur moyen de repérer une alouette des champs : l'entendre !  Pas de soucis, c'est un oiseau très fréquent et on en trouve partout en France, et ce, toute l'année (elle n'est donc pas migratrice sur notre territoire). [Malgré tout, elle souffre, comme tous les oiseaux, de la modernisation de l'agriculture, des traitements chimiques...] Son chant est lui aussi bien connu, rapide et rythmé. La plupart du temps, c'est grâce à lui qu'on repère une alouette... dans le ciel, parfois assez haut, et souvent en faisant du sur place. Pas toujours évident de la repérer, tant son chant porte loin, tant elle paraît toute petite dans cette immensité du ciel, et aussi en fonction de la luminosité ambiante.

     

    Quand vous l'avez repérée, bon courage pour la photographier, pour l'amateur que je suis, ce n'est vraiment pas facile !

    Alouette des champs

    Prise le 16/03/2016 dans le Morbihan, je ne sais plus où !

     

    J'ai eu, un peu moins d'un mois après avoir pris cette photo, la surprise d'observer une alouette posée dans l'herbe, en train de chanter. Moi qui pensais qu'elles ne chantaient qu'en l'air ! J'étais très content de la voir chanter de très près.

     

     

    Avec un peu de patience, et en étant discret, comme je l'ai dit plus haut, je me suis rendu compte que les alouettes Bretonnes étaient moins peureuses que celles du Sud-Ouest (en tout cas celles que j'ai rencontrées bien sûr !), et qu'il n'était pas si difficile de faire de belles photos d'alouettes posées.

    Alouette des champs

    Prise le 01/05/2016 quelque part dans le Léon (Finistère).

     

    Alouette des champs

    Il s'agit ici d'une jeune alouette.

    Prise le 30/07/2016 sur la pointe de Penvins (Morbihan)

    Voilà donc un oiseau connu et méconnu à la fois, qui nous réserve quelques surprises, qui égaie la vie des champs, et après avoir lu cet article, j'espère que vous n'aurez définitivement plus envie de lui enlever les plumes !

     


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    Sur la route de Plourin vers Porspoder, trop près de la route !

     

    Lors d’un accident de circulation les deux croix furent jetées à bas et l’une d’elle brisée.

     

    Grâce à l’action de l’association  De l’Aber Benoît à l’Aber Ildut, la croix fut réparée (on voit encore la cicatrice !) et les deux croix furent redressées ; enfin redressées si l’on veut car elles ont quand même un petit air penché, surtout la plus petite.

     

    Quelle est l’histoire de ces croix jumelles ?

     

     

     

    Il n’est pas rare de trouver des croix jumelles, des menhirs jumeaux…

     

    Par exemple à Pen-ar-Prat il fut trouvé une stèle de l’âge de fer couchée et près d’elle deux croix. La stèle en question fut déplacée et dressée près de la mairie de Plourin, et l’une des croix placée dessus, effet courant de la christianisation. On ne sait pas où est l’autre croix…

     

     

     

    Mais revenons aux croix de Mabetor : la légende (mais est-ce une légende ?) raconte que deux chevaliers, l’un de Kergadiou, l’autre de Kerjar, se battirent en duel pour une question d’héritage. Ils moururent tous les deux et ce sont leurs familles qui firent ériger ces deux croix en souvenir du dramatique événement…

     

    Pourquoi y en-a-t-il une plus haute que l’autre ? Pour respecter la hiérarchie, la famille de Kergadiou étant alors plus puissante que celle de Kerjar.

     

    Mais en voyant la croix brisée et réparée de Kergadiou, et celle de Kerjar qui se penche vers sa jumelle, il me plait à penser que le plus fort des chevaliers n’était pas celui qu’on pense, ou que dans la mort une certaine complicité voire une certaine bienveillance unit à jamais les combattants de Mabetor.

     

    Les croix de Mabetor


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    Quand nous cherchions la source qui alimente le lavoir, Anne nous a parlé d’une certaine Fine qui se lavait les pieds dans cette source. Et une voisine de l’époque aurait alors placé deux pierres piliers pour l’en empêcher ! Nous recherchons ces pierres, témoins de la source dans le talus où elle doit se trouver.

     

    Et voici que Marie a raconté à Nicole que Kerilies aurait, peut-être, sa sorcière !

     

    Fine, c'est son nom, ne buvait pas que de l'eau. Mais quand elle en buvait c'était à la fontaine de Kerilies, en plongeant sa figure dans l'eau et faisant beaucoup de bruit. Et Fine se lavait au lavoir ! !
    Parfois Fine allait à pied à Landunvez assister à la messe célébrée par le curé qui chiquait pendant toute la célébration…

     

     

     

    Bon si vous avez d’autres nouvelles de Fine, faites-le savoir !

     

     

     

    En attendant voici deux autres photos de notre chantier : l’une où la force est avec nous ! l’autre où l’on voit que les « petites mains » (comme on appelle les couturières au sommet de leur art !) sont aussi bien utiles grâce à leur patience…

     

     

     

    Kerilies II


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    Ils ne sont pas beaux, ils ne sont pas mystérieux à souhait, mes chevaliers de Mabetor, en ce jour d’Halloween et bientôt  de Toussaint et de Samain, quand les vivants et les morts se rencontrent…

    Et vont enfouir les énergies au plus profond de la terre et se reposer jusqu’au prochain printemps ?

     

    A suivre….

    Les chevaliers de Mabetor

     


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