•      Grosse surprise lorsque Muriel et moi avons eu la chance d'observer un couple de coucou geai dans la Réserve Naturelle de l’Étang de l'Estagnol, à Villeneuve-lès-Maguelone. Je ne connaissais pas du tout cet oiseau, contrairement à un certain nombre d'espèces que je n'ai jamais vues mais que j'ai identifiées et retenues grâce aux livres d'ornithologie.

         Il n'est pas très commun en France, donc nous avons été vraiment chanceux ce jour-là ! Il ressemble à un grand geai avec des couleurs différentes, et surtout une queue et une crête proéminentes.

         Il tient son nom de coucou à son mode de reproduction. Comme le coucou gris, la femelle du coucou geai pond ses œufs dans le nid d'autres oiseaux, principalement des corvidés : pie bavarde, corneille noire, geai des chênes... Mais contrairement à l'oisillon du coucou gris, celui du coucou geai n'éjecte pas du nid les autres œufs : il vit en harmonie avec ses frères et sœurs d'adoption, car il émet des cris similaires. Le couple de parents adoptifs rapporte suffisamment de nourriture au nid pour nourrir ses petits et celui ou ceux du coucou-geai.

     

     

    Le coucou geai

    Photo prise le 24 avril 2014 à Villeneuve-lès-Maguelone


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  •      La bernache du Canada fait partie des oiseaux que l'on peut observer régulièrement dans les parcs des grandes villes, sans savoir son nom ou d'où elle provient. Au départ elle a été importée d'Amérique du Nord comme oiseau d'ornement. Elle a fini par s'installer de manière sauvage et à perdre, dans certaines régions, son instinct migrateur. Elle se laisse facilement approcher par l'homme, et se mêle aux autres oiseaux des parcs pour se nourrir des restes laissés par les humains.

         C'est un oiseau élégant et qui paraît assez discret. Mais elle peut se montrer agressive lorsqu'il s'agit de défendre sa pitance ! Et elle peut devenir très bruyante lorsqu'un groupe assez nombreux arrive en grande pompe dans un marais et vient déranger la quiétude de ceux qui y sont déjà installés ! Elle vit en moyenne plus longtemps que les autres bernaches ou oies que l'on peut observer en France : entre 20 et 25 ans.

     

    La bernache du Canada


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  •      Le choucas des tours est un corvidé. De loin et pour ceux qui n'y connaissent pas grand-chose en ornithologie (mes articles pourront assouvir leur soif de connaissances !), il ressemble à un corbeau. Seulement voilà, ce n'est pas un corbeau, ni une corneille d'ailleurs, elle qui est tout le temps confondue avec le grand corbeau, mais je parlerai d'elle une autre fois.

         Le choucas possède un plumage bien plus varié que celui de ses cousins corneille et corbeau. Du noir, du gris clair, du gris foncé aux reflets bleutés, et les yeux d'un bleu perçant assez étonnant. Il vit en grands groupes qui font un vacarme assez assourdissant. Combien de fois ai-je râlé lorsque je voulais écouter tel ou tel petit oiseau chantant, et qu'un groupe de choucas, parfois assez éloigné, est venu perturber le paysage sonore de ses cris incessants et quasi monocordes !

         Comme son nom l'indique, le choucas vit dans les tours, mais pas seulement, n'importe quelle anfractuosité dans la pierre, naturelle ou taillée par l'homme, pourra faire l'affaire. On peut l'observer en ville, dans un parc ou même en pleine rue, à la campagne, au bord de falaises ou de carrières.

     

    Le choucas des tours

    Photo prise le 8 mai 2013 à Nérac, Lot-et-Garonne.


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  •      La buse variable est le plus commun de nos rapaces. Qui n'a pas entendu son long cri aigu, presque strident ? Qui ne l'a pas vue planer, haut dans le ciel, décrivant de grands cercles, cherchant une proie sur laquelle s'abattre ? Les autoroutes des temps modernes, avec les innombrables petits mammifères tués par les voitures lancées à pleine vitesse, offrent une nourriture facile à attraper pour les rapaces, même s'ils risquent bien sûr eux aussi leurs vies. Mais cela nous permet de les observer d'assez près.

         Comme son nom l'indique, le plumage de la buse variable change selon les individus, allant jusqu'au blanc le faisant confondre avec le plumage d'un circaète Jean-le-Blanc, par exemple. La buse variable est un rapace de taille moyenne, plus petite que les vautours ou les aigles, plus grandes que les faucons ou les busards. On peut l'observer perchée sur une branche, mais elle n'y reste pas très longtemps. En se promenant dans une forêt, on peut entendre son cri, et même le battement de ses ailes, juste au-dessus des arbres, car elle affectionne ce type de milieu.

     

    La buse variable

    Photo prise le 10 mai 2013 à Champcevinel, Dordogne.

     

    La buse variable

    Photo prise le 16 avril 2014 à Champcevinel, Dordogne.


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  •       Le bruant zizi fait partie de ces passereaux discrets que l'on ne remarquerait pas forcément si, comme le jour de cette photo, ils ne venaient nous faire un petit coucou dans le jardin, nous incitant ainsi à consulter immédiatement nos livres sur les oiseaux pour savoir son nom.

         Bien rigolo ce nom, zizi, peut-être parce que les sons qu'il émet en chantant sonnent un peu comme des"zizinulations"... Si l'on se fie à notre oreille pour le retrouver, on pourra l'observer, perché sur une branche, discret et tranquille. On peut également le retrouver sur un fil électrique, perchoir des temps modernes par excellence, faisant profiter l'assemblée de sa belle voix.

         De loin ou sous les feuillages, on peut le confondre avec un moineau, et la jolie couleur jaune de son sourcil et de sa joue, ou celle pourpre d'une partie de son plumage, ne se révèlent que d'assez près et avec une jolie lumière.

     

    Bruant zizi

    Photo prise le 14 mars 2013 à Champcevinel, Dordogne.


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